Language: French
A study on two species of Calyptoptomatida, an extinct Palaeozoic class of marine molluscs.
From the Introduction:
"J'ai été amené en 1994 à décrire un organisme jusque là non signalé au Jurassique, créant un genre nouveau Globorilusopsis. L' animal est énigmatique. On ne dispose que d'une coquille quasiment microscopique à son sujet; les plus grands individus connus ont une taille voisine de 2 mm en moyenne. Les plus grands atteignent cependant 5 mm .. Il n'a été possible de rapprocher ces organismes que des formes du groupe des Calyptoptomatida. Les nombreuses formes jusque là connues s'épanouissent au Paléozoïque. Il est frappant qu'une des deux formes que j'ai figurées a des convergences morphologiques avec le genre Globorilus (d'où ma dénomination, dérivée de cette forme) du Cambrien, dont l'espèce G.globiger SAITO.
Dans un second travail, à impression initialement envisagée un an et demi avant, réalisée grâce au Musée National d'Histoire Naturelle de Luxembourg qu'en 1997, j'ai figuré trois autres formes. Toutes ces formes selon l'usage paléontologique, malgré les incertitudes sur l'aspect de l'animal complet et l'ignorance du statut réel dans un arbre généalogique du règne animal, ont reçu un nom. Ce sont donc en fait des espèces, de coquilles, établies sur les formes de celles-ci. Il en est de même pour les Ammonites, on le sait. Ont été ainsi décrits Globorilusopsis elegans, G.pictetiaformis, G.erectus, toujours du Toarcien luxembourgeois. Ceci s'ajoute à G. simoni (Génotype) et G. gracilis.
On observera (le nom soulignant la chose) la curieuse convergence morphologique de la forme G. pictetiaformis avec le genre d' Ammonites Pictetia du Crétacé, du moins pour une grande partie du tour, jusqu'à un redressement dans le mouvement général de déroulement.
En fait, il convient bien de préciser à qui reviennent les mérites des découvertes, comme d'ailleurs de celles décrites ici. Plusieurs années avant ma description initiale, M.Jean SIMON de Kayl (G.D.Lux.), collectionneur très averti de fossiles du Grand-Duché, avait observé et dégagé de rarissimes échantillons à l'occasion de travaux de terrassements routiers importants à Belvaux. Il n'avait pu trouver , et pour cause, aucun ouvrage le renseignant ou de géologues, paléontologues, informés à ce propos. Sa conclusion initiale provisoire était qu'il s'agissait, en l'état de ses spécimens (la plupart des débris) d'embryons d' Ammonites pathologiques ou d'un genre nouveau, par extraordinaire n'ayant jamais montré de formes adultes. Avec une persévérance remarquable et une maîtrise extraordinaire de dégagements minutieux en opérations interminables, M. SIMON s'attachait à ce "travail d'orfèvre" ne comptant ni son temps ni ses efforts. Nous engagions une collaboration. M.SIMON voulait bien admettre ma suggestion d'une impossibilité de seules quelques rarissimes pièces dans un gîte fossilifère; et peut-être présence de formes plus instructives ou de formes plus variées. Les deux premières notes en ont été le résultat. Et une très grande partie, sinon la plus grande partie des faits nouveaux est à son mérite, plein de modestie quant à son rôle important. D'autres trouvailles ont été faites, dont des pièces apportant des précisions anatomiques. Ces très nombreuses formes inédites sont traitées ici, avec un réexamen général des problèmes liés à ces formes singulières."