Language: French with biilngual preface in Engilsh and French
After the publication in late 2013 of the third volume of the Monographie des Légumineuses de France, this is the fourth volume, devoted to two major tribes of the flora of France, the Fabeae and Genisteae. This publication is part of an undertaking that began almost fifteen years ago, and will be continued by the editors with the future publication of volume two devoted to Galegeae and Hedysareae and then the first volume, which will be published last, and deal with other subfamilies and tribes. As in volume three, the authors present double approach in the treatment of taxa. The first is a synthetic vision of the species, which only occasionally retains the many varieties described by the authors. The second is the integration into our nomenclatural choices of results of the most recent molecular studies, but always with the aim of a certain degree of convergence between those findings and morphology of the plants. Thus the genus Genista is treated at large (it includes Teline, Chamaespartium, Retama, Echinospartum), as well as Cytisus (which includes Calicotome, Sarothamnus, Chamaecytisus), Lathyrus (including Pisum) and Vicia (including Lens). On the contrary, the authors do not treat Ulex within Genista despite several phylogenetic studies suggesting a close proximity between these two genera, as in their eyes the morphological aspects are not sufficiently correlated. As for Trifolieae, they also present occasional species, rarer for tribes discussed in this volume, but not hybrids, which are of little interest. Increased collaboration with national botanical conservatories has been of great help and definitely allows more precision in chorological treatments. As before, the maps presented should be considered as starting points, snapshots of observations of the listed species.
Summary in French:
Après la publication fin 2013 du troisième tome de la Monographie des Légumineuses de France, nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs le quatrième, consacré à deux tribus majeures pour la flore de France, les Fabeae et les Genisteae. Cette publication s’inscrit dans notre travail, débuté il y a bientôt quinze ans, et sera poursuivi par les rédactions des tomes deux, consacré aux Galegeae et Hedysareae, puis premier, qui finira l’ensemble et traitera des autres sous-familles et tribus. Comme pour le tome trois, nous sommes restés fidèles à une double option dans le traitement des taxons. La première est une vision synthétique des espèces, qui nous amène à ne retenir que de façon marginale les variétés souvent nombreuses décrites par les auteurs. La seconde est l’intégration dans nos choix nomenclaturaux des résultats des études moléculaires les plus récentes, mais toujours sous couvert d’une certaine convergence entre leurs conclusions et la morphologie des plantes. C’est ainsi que le genre Genista est traité au sens large (il inclut Teline, Chamaespartium, Retama, Echinospartum), tout comme Cytisus (qui inclut Calicotome, Sarothamnus, Chamaecytisus), Lathyrus (qui inclut Pisum) ou Vicia (qui inclut Lens). Par contre, nous n’avons pas franchi le pas de traiter les Ulex au sein des Genista, malgré plusieurs études phylogénétiques le suggérant, dès lors que la proximité avancée par les phylogénéticiens de ces deux genres, et notamment des espèces de Genista concernées, est insuffisamment corrélée à nos yeux aux aspects morphologiques. Comme pour les Trifolieae, nous présentons également les espèces occasionnelles, beaucoup plus rares pour les tribus traitées dans ce tome, mais pas les hybrides, qui ne nous semblent présenter que peu d’intérêt. La collaboration accrue avec les conservatoires botaniques nationaux nous a été d’une aide précieuse et nous permet incontestablement de plus en plus de précision dans nos traitements chorologiques. Ceux-ci restent toutefois minimalistes, dans la mesure où nous continuons à pêcher par défaut plutôt que par excès en cas de doute sur la présence d’une plante dans un département. Comme précédemment, les cartes présentées doivent donc être considérées comme des bases de départ, censées être des photographies instantanées des observations répertoriées des espèces, mais à vocation évidemment évolutive. Nous incitons nos lecteurs à nous communiquer toutes leurs observations, afin de publier régulièrement des mises à jour de ces données de répartition.